Couches chaudes, sourdes et tièdes, kézako ?!

couches

Ce dimanche 5 janvier, lors des ateliers à thème du “Jardin Ouvert” au JNPP, si la météo nous le permet, nous allons confectionner des couches chaudes afin de mieux passer l’hiver ! 😉

Alors, c’est quoi ces histoires de couches chaudes ? 
Et bien non, les enfants ne sont pas laissés dans les choux ou dans les roses avec pour seuls attributs des couches chaudes sur les fesses, pour traverser les grands frimas de l’hiver à venir !

Les couches chaudes sont des amas de fumier de cheval frais, savamment mélangés avec d’autres matières carbonées et disposés dans une fosse dans le but de chauffer une serre  à une température moyenne de 25°C au moins, le plus longtemps possible… ! Cette montée en température est issue de l’action combinée de la fermentation de la matière organique fraiche et de la paille chargée d’urine ;
Employées depuis de nombreuses années par les floriculteurs et par extension par les maraîchers, c’est un moyen efficace de chauffer sa serre gratuitement pendant les mois les plus froids, pour sauvegarder ses agrumes ou autres plantes craignant les basses températures mais surtout pour commencer ses semis de printemps en avance avec comme seule dépense énergétique, la force physique utilisée pour acheminer le fumier !

C’est une pratique très “permacole” puisque l’effort produit est largement récompensé par les différentes utilisations que l’on pourra faire de ces couches, une fois celles-ci compostées ; au début de été, on pourra y planter les gourmandes cucurbitacées, telles que melons, comme ici aux Jardins l’an passé,

melons

Puis une fois la production dévorée, on peut utiliser ce merveilleux compost pour couvrir la terre en extérieur et se faire de douillets lits de semence dès l’automne pour y lancer des semis de carottes, radis noirs, et autres navets !
Certes, ce compost a été largement pompé de ses substances nutritives par les courges mais cela reste un substrat fin et idéal pour permettre aux germes de s’ancrer dans le sol et retenir l’humidité pour la germination !

semis dans compost

Donc, si vous souhaitez participer à l’atelier “création de couches chaudes” et en savoir plus sur le procédé à mettre en oeuvre pour une bonne montée en chauffe, rejoignons-nous à partir de 10 heures dimanche 5 janvier ; il y a pas mal de travail physique à effectuer mais chacun fait sa part comme il le peut, on n’est pas dans la performance !

Et il y a aussi le montage d’une petite serre à effectuer pour les ceusses qui redoutent le crottin ! 😉

A bientôt pour vous fêter une belle année !

 

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